indy et val en vadrouille

indy et val en vadrouille

Le tour de l'Adriatique en camping car

 

 

 

Trois jours que l'on prépare le camping car... encore un dernier bisou "aux enfants"... est-ce que l'on a vraiment rien oublié ?... on revient... on ré-embrasse tout le monde... ca fait vraiment bizarre de partir sans eux... mais bon, trois semaines 1/2 en amoureux c'est super bien aussi, non ? 

... comme d'habitude, on s'arrête acheter des bouquins et c'est parti... direction l'Italie, San Marino, la Grèce, l'Albanie, la Macédoine, le Kosovo, la Serbie, le Montenegro, la Bosnie Herzégovine et la Croatie. Youpie !!! 

5000 km... il parait que "c'est dangereux"... que "c'est loin"... qu'il n'y a "pas grand chose à voir"... on en a entendu des commentaires... pour nous, c'est un concentré de paysages, de découvertes et on espère de rencontres... de moments magiques et inoubliables...

 

Après avoir réglé notre premier péage à 7km de la maison, mon Indy râle déjà... On prend le tunnel du Mont Blanc et on roule un max... on veut de la mer au plus vite... Pour notre première nuit, on dort tout près de Rimini, sur l'autoroute... Il fait de plus en plus chaud : heureusement, c'est justement ce qu'il nous faut...

 

 SAN MARINO

 

San Marino est la plus vieille République indépendante du monde (1243) et la plus petite.

Hyper simple d'accès en camping car... il faut suivre les panneaux centre-ville et le P10 nous est spécialement destiné, à l'ombre en plus et au pied des remparts. Nous prenons les ascenseurs qui nous emmènent dans la cité. Nous entrons par la porte de San Francesco et partons nous balader sans but précis, admirons la Piazza della Libertà et le Palais Public (où se réunissent les Capitaines Régents, le Conseil Grand et General et le Gouvernement de la République). La vue est splendide depuis le haut de la Première Tour (La Rocca). Il existe une deuxième Tour (Cesta) et une Troisième Tour (Montale). 

 

 

La Basilique de Saint Marin construite au début du XIXe siècle. 

 

La légende raconte qu'un tailleur de pierre d'origine dalmate, fuyant les persécutions de l'empereur Dioclétien, trouva refuge au coeur du Mont Titan et y installa une petite chapelle (301 avant Jésus-Christ) et forma une petite communauté. Au cours des siècles, les Saint-Marinais ont toujours su rester neutres et ont su accueillir à de nombreuses reprises des personnes en danger (par exemple, en 1943, 100'000 réfugiers fuyant les tragédies de la Seconde Guerre Mondiale ont trouvé refuge et protection sur le Mont Titan).

 

  

 

C'est une ville très touristique avec des quantités de boutiques, de restaurants, de petites terrasses avec une vue plongeante sur la plaine de la Romagne. Nous sommes sous le charme et apprécions de flâner dans les ruelles. Après une bonne pizza, on décide de poursuivre notre chemin...  

 

ITALIE  

Nous partons donc pour le petit village de Coriano, car mon Indy est fan de motos et souhaite voir le monument de Marco Simoncelli, décédé l'an passé lors d'une course. Nous rencontrons Sandy, Diogo et Pedro, des Valaisans, également passionnés par la moto... Nous décidons de tous nous retrouver pour manger à Tavulla, village où Valentino Rossi, multiple champion, a ouvert un restaurant avec boutique de t-shirt dans son joli petit village... Nous passons une super soirée et échangeons nos adresses avec l'espoir de nous retrouver cet automne...

Nous décidons de rouler encore un petit peu, bien qu'il soit déjà tard, et traversons de beaux villages tous très animés. Nous décidons de dormir avec d'autres camping car sur un parking.

 

Comme nous avons pris du retard sur notre "programme"... Aujourd'hui, nous roulons un maximum et arrivons en milieu d'après-midi à Monopoli. Le camping San Stefano se trouve au bord de la mer. Il est "envahi" par des familles italiennes... quel bonheur !!! la mer est belle, c'est les vacances qui commencent... On se baigne, on lit et on bronze et on écoute radio-ananas...

 

Nous partons ce matin visiter Alberobello, petite ville sur la colline de la Murgia, dans les Pouilles. Cette région est l'une des plus exotiques d'Italie. 

  

 

Le village d'Alberobello a été fondé entre le XVe et le XVIe siècle par des paysans envoyés par les Comtes de Conversano, propriétaires du territoire. La loi, à ce moment là, obligeait chaque personne à payer un impôt lors de la construction d'une maison. Les Comtes de Conversano obligèrent les paysans à vivre dans des habitations précaires que l'on pouvait facilement détruire : les Trulli ont donc été construits directement sur le sol, sans fondation, avec des pierres grossièrement travaillées, appuyées les unes sur les autres, sans chaux et recouvertes d'une structure conique par de petites plaques de pierres calcaires grises. 

 

 

Nous visitons ce magnifique village, protégé par l'Unesco et partons à la recherche du restaurant que nous a conseillé Carmela : Ristorante Trullo d'Oro. C'est un restaurant typique servant une nourriture très copieuse, tellement copieuse que nous n'avons plus eu faim pendant une bonne journée !!! 

 

Ce soir nous prenons le ferrie pour la Grèce.

  

 

Nous avons pu obtenir une traversée en open deck, ce qui veut dire que nous dormons dans notre camping car. Notre place se trouve près de grandes fenêtres et nous pouvons à tout moment regarder le paysage et la mer. Nous dormons avec quelques autres familles. C'est animé et très sympa... 

 

 

GRECE 

Achat traversée en ferrie : Euromer 0033-467 65 95 14 (ils vous aident à trouver le meilleur prix)... bien plus facile que par internet ! 

 

Nous arrivons à Igoumenitsa à 6h30 (il faut ajouter une heure... on avait oublié le décalage horaire). Nous partons pour Sivota. La côte est superbe, nous avons le soleil qui se lève et qui colore les paysages et les iles au loin. Nous nous garons sur le parking à l'entrée du village de Sivota et commencons la journée par une bonne grasse matinée... les cygales nous bercent... c'est la chaleur qui nous oblige à nous lever. Nous partons à la recherche d'une plage. On cherchait l'ile de Mourtemeno... mais nous ne l'avons pas trouvée... Il fallait grimper la colline et ensuite partir sur la gauche... et nous sommes partis à droite... nous arrivons sur une magnifique petite plage et décidons d'y rester... nous louons des chaises longues et n'avons plus envie de partir, car la plage est vraiment belle et nous apprécions d'être quasi seuls...

 

 

Nous quittons cependant à regret ce petit paradis, impatients de goûter la bonne cuisine grecque. On nous a conseillé le restaurant Georgios Family qui se trouve face au port. La Moussaka et la salade grecque sont vraiment délicieuses. 

 

 

Impatients de partir pour l'île de Lefkada, nous faisons la route aux heures les plus chaudes pour y arriver en fin d'après-midi.  

 

Lefkada, en grec ancien : leukas signifie "blanc pur"... 

 

 

L'île est reliée par le continent par un pont tournant et, en quelques minutes, nous sommes subjugués par la beauté de cette île verdoyante et montagneuse. Nous n'avons jamais vu une mer si belle : l'eau est couleur turquoise.... les petits villages à l'intérieur de l'île et les villages en bord de mer sont pittoresques et pourtant si différents. Nous avons cependant du mal à trouver de la place avec notre camping car, nous aurions aimé dormir près de la mer... tous les jolis endroits sont déjà pris et il est déjà tard. Nous sommes accostés par un grec en scooter qui nous propose son camping et le suivons en espérant trouver un endroit idyllique... heu... pas vraiment le cas... le terrain est surpeuplé, il n'y a aucune intimité... mais cela nous aura permis de faire le plein d'eau, vider les toilettes et de prendre une bonne douche... Nous partons au plus vite le lendemain matin pour nous diriger vers le sud de l'île à Vasiliki. On stationne le long de la plage quasi déserte et là... nous tombons amoureux de l'endroit... c'est calme, c'est beau, c'est sympa... nous passons la journée en bord de plage à jouer dans l'eau, faire du snorkeling, boire des Ice cappucino et manger des salades grecques. Là aussi, les chaises longues sont à louer... mais c'est pas cher et super agréable, la plage est en galet, mais sitôt arrivés dans la mer c'est du sable. 

 

 

Nous partons visiter le village ou d'innombrables restaurants sont alignés à côté du port. Superbe ambiance, délicieux repas : on ne veut plus partir :-) 

 

 

Le lendemain, on loue un scooter (20 euros par jour pour un 125cm ou 10 euros pour un 50cm chez Alex Rent a car) et partons "à fond la caisse" nous baigner dans la belle plage de Porto Katsiki (signifie port de la Chèvre). Il parait que c'est l'une des plus belles plages d'Europe. On reste sans voix ! Un peu de monde... mais c'est un peu normal vu la beauté du site.  

 

 

 

On file ensuite au Cape Doucato, le phare tout au sud de l'île. Ce dernier se tient aujourd'hui sur l'ancien site du temple du Dieu Apollon (dieu des arts, de la poésie et du soleil). Les collines sont abruptes, le plus haut sommet est à 1000 m d'altitude, il y a des forêts de pins, d'olivier et de cyprès. Nous mangeons au bord de la route, sous les arbres, notre fameuse salade grecque (on est accro) accompagnée d'un yaourth grec avec du miel et des fruits et d'une bonne bière.   

 

 

On continue notre ballade, il fait tellement chaud que rouler nous apporte un peu d'air... on s'arrête de temps en temps pour admirer la vue extraordinaire... on se baigne à la plage de Kathisma... Nous aimons Ligia, petit village avec des tavernes typiques et un port plein de petits bateaux. Nous admirons Nidri qui se situe dans une baie ressemblant à un fjord avec une belle vue sur les îles de Sparti, Madouri, Skorpios, Skorpidi, Meganissi et Heloni... Il nous faudrait des semaines pour toutes les découvrir !!!

 

 

Nous ramenons le scooter, récupérons le camping car et partons à Lefkada boire un Ice cappucino et faire un peu de shopping.

 

 

 

 

Les restaurants sont tous plus jolis les uns que les autres. On se ballade en admirant les nombreuses églises avec de drôles clochers et en flânant dans les petites ruelles piétonnes. 

  

 

Il fait nuit.. Nous partons dormir près des moulins sur la plage d'Agios Ioannis. Cet endroit est encore sauvage. Le lendemain matin, nous déjeunons sur la plage.

 


Nous partons ensuite pour les Météores, dans la plaine de Thessalie. Il s'agit de "rochers sacrés" avec des monastères perchés à plus de 300m. 

 

 

Meteora, en grec signifie "lieu suspendu"...

 

Le camping Vrachos (www.campingkastraki.gr) est conseillé par tous les internautes. Il se trouve à Kastraki (GPS : Kalambaka-Kastraki). Il est vraiment bien situé. Nous choisissons un endroit à l'écart, proche de la piscine et bénéficions d'une vue incroyable.

 

 

Pour visiter le site des Météores, un bus passe devant l'entrée du camping à 9h ou à 13h. Nous choisissons d'y aller le matin (moins chaud et surtout moins de monde). Le bus nous dépose donc devant le Grand Monastère (construit au XIVè siècle) que nous partons visiter avec curiosité et beaucoup d'intérêt. Une tenue correcte est souhaitée : pantalon pour les hommes et jupe longue pour les femmes avec épaules et bras recouverts : des jupes genre tablier sont mises à disposition. Cependant, beaucoup de touristes ne respectent pas cette volonté... C'est incroyable d'imaginer la vie des moines à cette époque... ils étaient hissés et ravitaillés à l'aide de nacelles et de filets. A l'époque il y avait 24 monastères au Moyen Age. Aujourd'hui, la cité aérienne compte encore 6 monastères en activité et ouvert au tourisme.

 

 

Nous décidons de rentrer à pied au camping, rencontrons deux petites tortues le long du chemin et pouvons profiter de la piscine tout le reste de l'après-midi...  

 

  

 

Nous faisons quelques courses près de Ioannina et partons pour le pays Zagoria, région montagneuse ayant servi de refuge pour les populations grecques durant les 4 siècles de l'occupation Turc.

 

Zagoria, en grec signifie "au-delà des montagnes"...

 

 

Nous admirons les petits ponts de pierre. Le pont kalogeriko près du village de kippi avec ses trois arches et ses pavés inégaux est magnifique.

  

 

ALBANIE  

 

Les albanais se sont toujours nommés eux-mêmes Shqiptarë : "habitants des rochers". Ce n'est qu'au XIIIe siècle que leur pays nommé Shqipëria : "le pays des aigles" porta le nom latin d'Albanie. 

 

La frontière albanaise passée, il faut enlever une heure à nos montres... ca fait bizarre !

Les paysages grecs sont vallonnés et verts. En Albanie, c'est totalement différent. Moi, ca me plait : les montagnes et le paysage sont plutôt secs. Nous découvrons la vallée du Dhrin. Je ne vois pas tout de suite les maisons détruites et les déchets au bord des routes, je suis accrochée aux couleurs de la vallée. Nous quittons la route principale en direction de Sarandé. A environ 20 km, de l'autre côté de la montagne se trouve un petit lieu magique : Syri I Kalter (l'oeil bleu). Il n'était autrefois destiné et reservé qu'aux membres du Parti Communiste.

 

 

Il s'agit d'une résurgence jaillissant au pied d'un rocher et créant aussitôt une large rivière aux eaux glacées et extraordinairement bleues. Nous faisons une pause dans un petit restaurant avec une magnifique terrasse sur la rivière. 

 

Girokaster, ville de pierre

 

On se gare facilement au centre de la vielle ville, juste en dessous de la citadelle, et partons à pied en suivant les jolies ruelles pavées. Nous visitons le Château de Girokaster et sommes tristes de voir le peu d'entretien effectué pour un site d'une telle qualité, mais nous apprécions la vue et imaginons la vie à l'époque dans ce lieu magnifique.

 

 

Les rues de Girokaster sont pavées de différentes façons et les maisons sont également particulières et donnent un effet original.

 

 

 

Après un bon Ice cappucino :-), nous quittons la ville et trouvons un endroit vraiment idyllique au bord d'un lac (à 2 km après Girokaster, direction Berat).

 

 

Pendant que je prépare le repas, j'observe les amoureux qui se promènent, le papa qui entraîne ses deux garçons à jouer au foot et la famille au complet en train de discuter, assis sur une couverture. Je leur apporte une plaque de chocolat... mais il est impossible de communiquer. Je ne sais que leur dire Mirëdita  (bonjour en albanais) ... mais les sourires suffisent parfois !!!

 

Nous partons à 9h du matin pour Berat. Théoriquement, nous avons 115 km à faire, soit environ 2h de route... En fait on y arrive à 14h. On s'est complètement perdu.

  

 

Nous alternons entre des portions de routes totalement défoncées, de nouvelles routes pas notées sur la carte, ni connues par le GPS... On s'éloigne, on revient en arrière, on se trompe, on recommence... on demande notre chemin... mais on a pas assez de yeux pour tout voir...Quel dépaysement !!!

Les poules à vendre en bord de route, des poissons présentés dans des aquariums, la rue des bouchers à Fier où abattoirs, dépecement et vente se font sur le trottoir (il fait plus de 40°).

 

 

 

Les innombrables stations de lavage, on a jamais vu autant de personnes laver leurs voitures (pardon leurs Mercedes). Des magasins de jantes, de pneus, d'huiles pour moteur : le pays tout entier vit pour la bagnole... On a même vu des puits de pétrole (à Bolls près de Fier)... des charrues tirées par des ânes ou des chevaux sur une route à 4 voies... et l'état des routes !!!... parfois tellement défoncées que nous avons fait 20 km en une heure. 

 

Berat, ville aux mille fenêtres

 

La ville est séparée par la rivière Osum. D'un côté le quartier Gorica (catholique) et de l'autre côté le quartier de Mangalem (musulman). Les ruelles sont étroites et escarpées. Les maisons sont vraiment belles. 

 

  


On se trompe encore de route et au lieu d'être en Macédoine, nous arrivons au bord de mer à Durres. On revient sur Tirana et passons la frontière Albanie-Macédoine en fin d'après-midi ! Quelle journée !!!

 

 

MACEDOINE

 

Avant de préparer ce voyage, je ne savais même pas où se trouvait la Macédoine... (j'ose pas trop le dire... mais je pensais que c'était en Afrique...). 

 

Deux fois plus petite que la Suisse, la Macédoine est entourée par l'Albanie, le Kosovo, la Grèce, la Serbie et la Bulgarie. Plus de 60% du pays est constitué de montagnes. Le minaret voisine avec le clocher, symbole de la rencontre de l'Orient et de l'Occident.

 

Nous arrivons en fin d'après-midi à Struga, on trouve une place de parc juste en face du lac d'Ohrid tout près du centre et partons découvrir cette ville hyper animée. Est-ce à cause du Ramadan ? Toutes les terrasses sont prises d'assaut. Il y a du monde partout. Nous craquons pour les restaurants situés au bord de la rivière Crni Drim et mangeons au Taj Mahal. Le repas était délicieux et vraiment pas cher... on s'est même demandé si nous ne nous étions pas trompés lors du change : 1 bière, 1 coca, 1 bouteille d'eau, 1 salade greque, 1 médaillon de boeuf, 2 ice coffee et 2 coupes de glaces, pour 18 francs suisse... ca nous change de chez nous !!!

 

La nuit a été particulière, nous entendons l’appel à la prière et le cri d’un grillon coincé quelque part dans notre camping car…

 

  

 

Le lendemain matin, nous profitons du lac. On se croirait au bord de la mer... On loue les chaises longues, on lit, on nage.

 

 

Lorsque la foule arrive, on s'en va boire à nouveau notre ice cappucino et faire quelques achats. On refait nos calculs... effectivement, tout est vraiment bon marché... ca va être la fête : restos tous les jours... les vraies vacances pour moi !!! Youpie !

 

 Le pont des poètes

 

Nous partons découvrir Ohrid, située à une dizaine de kilomètres de Struga. C'est une ville-musée magnifique, classée par l'Unesco.

 

  

 

 

Nous visitons l’Eglise Sainte Sophie, chefs-d'oeuvre de l'architecture médiévale macédonienne. Transformée en mosquée durant l'époque ottomane, puis en entrepôt. Elle a été totalement restaurée dans les années 50. Les fresques, longtemps cachées par d'épaisses couches de chaux, sont magnifiques. Le bleu utilisé est particulier et nous admirons un bon moment les scènes de l'ancien testament, l'ascension, les anges et "la vierge et l'enfant" en écoutant deux jeunes musiciens qui, accompagnés d'un piano et d'un violon, nous emmènent dans leur univers..... 

 

Nous grimpons les ruelles en direction des Remparts de la Citadelle, 

 

L'église de Plaognik nous a surpris. En effet, sa construction a été terminée en 2002... entourée de vestiges, elle surprend et elle est plutôt belle ! 

 

   

 

Nous poursuivons notre ballade en longeant la muraille, longue de 3 km. Autrefois, on pénétrait dans la ville par trois portes : la porte supérieure (Gorna Porta), la porte inférieure (Dolna Porta) et la porte haute.

 

Proche de la Porte supérieure, le Théâtre antique a totalement été détruit lors d'un tremblement de terre et a été restauré. A l'origine, cet édifice grec servait à la représentation de comédies, puis les Romains l'ont utilisé pour des spectacles de cirque. Certaines places portent encore le nom en grec ancien de certaines familles qui louaient ou achetaient leurs places.

 

 

On mange une truite, spécialité locale, au restaurant Gladiator, sur un petit balcon où il n’y a que trois petites tables avec une vue sur le lac et le théâtre antique.

 

Comme on est accro aux Ice-cappucino, on s’en offre encore un dernier avant de reprendre la route. nous passons une bonne heure dans un marché à choisir des vinyles pour Marine qui vient de s’offrir un vieux tourne disque, moment hyper sympa à essayer de se faire comprendre avec la jeune fille du stand… qui nous passe tous les meilleurs morceaux rock…

 

 

Vu le prix de l’essence, il est important de faire le plein… et hop nous voilà partis pour un coin tranquille pour passer la nuit. Nous arrivons une heure plus tard dans le Parc National de Mavrovo juste avant Gostivar. Nous sommes à 1200 mètres d’altitude au bout du lac. Il fait presque frais. 

 

 

L’hiver, cet endroit doit être hyper touristique, mais en été c’est le calme total… les restaurants sont presque tous fermés. 

 

Nous nous installons sur une petite terrasse vraiment sympa… et attendons… un petit peu… en fait, faut pas être pressé en Macédoine… mais notre patience a été récompensée par l’accueil si chaleureux de Suzanne (hotel restaurant Glamour). En quelques gestes, sourires et petits mots d’anglais… nous voilà attablés avec de quantités de plats inconnus (ovco sirenje, sarska pleskavi, tarator, pingur)... C’était un véritable festin !!!! Heureusement, qu’elle a pris les choses en main… car nous n’avions de toute façon rien compris à la carte de menus… après avoir réglé, nous décidons de revenir pour le petit-déjeuner…

 

On dort à côté de la rivière et écoutons notre grillon qui se donne à fond… le pauvre !!! on se demande combien de temps ca vit un grillon ?

 

Après une bonne grasse matinée, nous partons amener du chocolat à Suzanne afin de la remercier pour sa gentillesse et sa bonne cuisine typique. Elle nous fait déguster une galette délicieuse.

  

Départ aujourd’hui pour Tetovo. Visite du grand marché, où on achète des fruits et des accessoires pour la cuisine et des cadeaux pour les jeunes.

  

 

On emprunte la rue Tito pour rejoindre la Mosquée Peinte, connue aussi sous le nom de Mosquée bariolée ou Mosquée du Pacha. Elle a été construite en 1459. Ses murs sont couverts de motifs géométriques. On dit qu'il a fallu 30'000 oeufs pour fabriquer la peinture de ce bâtiment religieux.

 

Je photographie discrètement l’extérieur. Nous sommes en plein ramadan… on nous invite gentiment à approcher. Après avoir oté les chaussures, nous voici à l’intérieur et on reste sans voix… c’est juste magnifique. Il faut dire que c’est la première fois que nous visitons une mosquée, nous ne savions pas quelle attitude à avoir, ni quoi faire. Mais on nous fait comprendre que l'on photographier, approcher et admirer…

 

 

 

 

Après ce petit instant magique, nous allons juste de l’autre côté de la rivière visiter les anciens bains.

 

Direction Matka. Lac artificiel construit sur la rivière Treska.

 

 

 

Il faut parquer le camping car le long de la rivière puis monter à pied. Le restaurant se trouve après le barrage. Il y a la possibilité de louer des kayaks ou de partir visiter le canyon en bateau avec un guide. Nous préférons longer le lac à pied par un joli sentier qui n’en finit plus… je crois que la durée de la ballade est de 2h30. Le restaurant est très sympa et nous mangeons à nouveau de bons plats typiques (salade macédoine et vardarski pancake). Ce pays nous aura au moins prendre 2-3 kilos…

  

 

 

 

On dort près d’un lac dans le village un peu plus bas.

 

Avant d’entrer au Kosovo, on complète le plein d’essence. On achète du miel et des cigarettes… c’est incroyable comme tout est bon marché.

 

 

  

KOSOVO

 

Pour entrer au Kosovo, le passeport est exigé. Il faut payer un droit d’entrée/assurance (30 euros). Les douaniers inspectent également l’intérieur du camping car, mais avec le sourire.

 

De la douane à Pristina, c’est un paysage comme si nous étions au milieu d'une zone industrielle. Récupération de tous genres, véhicules décortiqués, alignés, rangés par marques, couleurs… c’est impressionnant… tous les achats se passent au bord des routes, il n’y a pas spécialement de batiments fermés. Puis, nous arrivons dans la région ou l’on vend du matériel lié à la construction, de chantier ou de ferrailles.

 

 

Le paysage change ensuite et devient valloné, de petits villages avec des troupeaux de moutons et de vaches.

 

 

A l’aide de quelques indications trouvées sur internet, nous partons à la recherche les chutes "Mirushes Ujvarat e" ou "Mirusha falls". Pas facile de trouver le bon chemin, nous marchons presque une heure sous un soleil de plomb (>40°).... Mais cette pause est très rafraichissante et très sympa. Nous nous baignons parmis des familles kosovards, au milieu de nul part dans un site vraiment magnifique.

 

 

 

De retour au camping car, nous sommes à nouveau rouge comme des pivoines et apprécions de rouler pour avoir un peu d’air… nous arrivons à Pec que nous visitons assez rapidement, mais c’est une ville très sympa qui semble s'ouvrir au monde... les filles sont belles à tomber ! 

 

Le GPS ne fonctionne pas toujours en Albanie, nous demandons de l'aide à une personne... qui... incroyable... parle le français. Il nous raconte qu'il a vécu en Suisse (le village où nous nous sommes mariés) pendant la guerre. C'est avec des larmes pleins les yeux qu'il nous raconte combien il a aimé notre pays et spécialement les Valaisans...

  

 

Nous grimpons direction la frontière du Monténégro. La douane se trouve en pleine montagne, dans la forêt. Nous rencontrons des gardes-frontières très souriants qui ont essayés de nous parler français, nous ont fait comprendre qu’ils adoraient la Suisse, Roger-Federer… et le chocolat :-)

 

 

MONTENEGRO

 

Le paysage change… forêts, petits villages et vie rurale. Les familles ramènent les bêtes, discutent le long des chemins. C’est vraiment beau…

  

 

On s’arrête n’importe où… ce soir, je cuisine (ca me fait tout bizarre).

 

Nous passons une nouvelle frontière, pour entrer en Serbie. C’est long. Chaque véhicule est contrôlé minutieusement. ll a fallu montrer l'intérieur de notre camping car et ouvrir la plupart des armoires. Mais tout s'est très bien passé.

 

 

SERBIE

 

Nous découvrons la Serbie occidentale. Quelle merveille ! ... Dans la région frontalière, le Lim a creusé une gorge, Kumanička klisura entre les monts Lisa (au Monténégro) et Ozren (en Serbie).

  

 

 

 

 

Les villages se succèdent et c’est un véritable coup de foudre pour nous.

  

 

On arrive à Mokra Gora (pour ceux qui ont un CC, il faut laisser le véhicule le long de la route principale). Les tickets pour la visite du petit train de Kusturica sont vendus à 600 dinare (soit 6 francs suisse).

 

Par contre, je n'ai rien compris à ce que me disais la personne à la caisse :

Moi : un départ à 13h30 et l’autre à 16h15. Le premier est un trajet dans la montagne et le suivant le trajet en forme de 8.

Elle : un départ à 13h20, aucune place assise de disponible. Par contre il reste encore des places assises  dans le train de 16h15.

??? faut vraiment que l’on se mette à l’anglais… ca peut servir.

 

Heureusement, nous entendons parler français et serbe… et Vesna est venue à notre secours.  Nous achetons grâce à elle 2 tickets debout départ à 13h30… il n’y a qu’un seul trajet de toute façon : il forme un 8 et dure 2 heures. Les tickets assis sont inutiles.. on voit moins bien le paysage. Nous nous installons entre deux wagons et admirons la nature serbe.

 

Ce petit train construit entre 1921 et 1925 symbolisait le lien entre la Serbie et la Bosnie. Afin de gravir les 300 mètres de dénivelé, les ingénieurs avaient imaginés un parcours en forme de huit. Sur 15 kilomètres, nous traversons 22 tunnels et nous admirons les paysages de pâturages et les forêts de conifères. 

  

 

 

On fait connaissance, on apprend que Vesna est Serbe qu’elle vit à Paris. Elle peut nous expliquer l’histoire de la Yougoslavie, car nous avions des milliers de questions… elle nous présente sa maman, son papa qui vivent tous les deux à Belgrade, ses amis, sa belle-mère et son  mari Sebastien.

 

Nous voulions aller visiter Sirogojno... 

Tant pis, nous partons manger dans un restaurant avec eux (depuis Mokra Gora direction Zlatibor, après Sljivovica, prendre un chemin sur la droite avec la direction Jokino Vrelo). C’est Vesna qui commande et nous fait découvrir la cuisine Serbe. L’endroit est décalé et super joli. Nous nous serions volontiers baignés si on était arrivés un peu plus tôt.

 

 

On dort près du lac de Zladar.

  

 

Nous avons cherché le canyon de l'Uvac, mais impossible de trouver le point de vue....

 

Arrivés à Nova Varos, on fait un petit détour pour admirer la fresque murale de l'Ange blanc du monastère de Mileseva, connue dans le monde entier. Peinture réalisée entre 1235 et 1240.  

 

On passe notre 9ème frontière et admirons maintenant les paysages monténégrins.

  

 

MONTENEGRO

 

Le pont à Budecevica qui enjambe la rivère Tara est impressionnant. Il y a une cabane pour nous inscrire pour 2h30 de rafting et c’est parti… nous voici avec des Espagnols, des Autrichiens et des Israéliens. 

  

 

On s’arrête faire quelques achats en bord de route et partons dormir près du lac Biogradsko dans le parc National de Biogradska Gora. Nous mangeons au Restaurant des spécialités locales un peu sur les hauteurs du lac : la Palenta Palenta (purée de pomme-de-terre cheese et cream) et steak Biograd Lake.

   

 

Nous sommes dans une forêt à 1094 mètres d’altitude à côté du lac. Ambiance sympa (2 euros chacun).

  

 

Il pleut se matin. Le tour du lac fait 3 kilomètres. C’est magnifique et mon appareil photo m’annonce qu’il n’a plus de batterie…

 

 

 

La route que nous empruntons ce matin longe la rivière Moraca. Le canyon fait une longueur de 98 km. Sa partie la plus étroite, le défilé de Platije s’étend sur 35 kilomètres. C’est sublime et j’enrage, car mon appareil photo ne se recharge plus…

 

Nous allons manger dans le parc de Lovcen. La spécialité de la région est le fromage et le jambon de Njegusi accompagné d'un bon vin local... Après ca nous dévalisons le petit commerçant sur la place du village.

 

Nous partons pour Budva par la route serpentine et tombons en arrêt sur la vue de la Baie de Kotor. Waouw… c'est le plus profond des fjords de la mer adriatique, classé au patrimoine mondial de l'Unesco. 

  

 

Comme nous ne trouvons pas de camping à Budva, nous allons sur la plage de Jaz et nous nous installons sur le « parking-camping ».

Nous finissons la journée, sur des chaises longues sur la plage et commandons l'apéro.

 

On sort les bouquins.. et on se baigne… mais mon Indy à la nostalgie de la Grèce… de sa petite plage de Syvota, et du coup je réalise qu’il y a vraiment beaucoup de monde sur cette plage.

Ca fait une semaine qu’on bouge et que nous ne voyons quasi aucun touriste… nous avons rencontré 1 cc en serbie, 0 au Kosovo et 2 en Macédoine…. Un peu plus en Albanie, mais c’est un passage obligé pour aller en Grèce.

Ca fait donc un petit coup de stress…

 

Mais on est bien… car tout le monde part en fin d’après-midi. Le parking se vide et du coup… ca fait de l’espace…

 

Nous partons visiter ce matin Kotor. Superbe petite cité médiévale.

  

  

 

Le parking pour camping car est à la sortie du centre-ville sur la gauche. Idéal. Car il ya une plage et il est très proche du centre (on aurait pu y rester pour la nuit 10 euros).

Ensuite nous faisons le tour de la baie de Kotor, c’est très beau et arrivons à Dubrovnik en milieu d’après-midi, car le passage de la douane a été très long.

 

 

CROATIE

 

On s’installe au camping Solitudo et partons nous rafraichir à la plage… bondée… Aïe… l’eau est fraiche…c’est parfait… après une bonne pause, on part visiter Dubrovnik avec le bus n° 6 : l’arrêt est juste devant le camping et en 15 minutes nous nous retrouvons, éblouis, devant les remparts éclairés, car la nuit est tombée.

Cette ville est magique. Pour éviter la foule, on se faufile dans les toutes petites ruelles et prenons l’apéro dans un lieu hors du commun…le café Buza.

 

On mange une pizza sur la place et rentrons nous coucher.

 

Aujourd’hui : farniente au bord de la piscine … on décide de faire une lessive et on part après une bonne sieste découvrir Dubrovnik de jour.

 

Nous entrons dans la ville par la porte  Pile et partons admirer la vue du haut des remparts. 2000 personnes vivent à l'intérieur des fortifications. 

 

Nous flanons dans la rue principale (Placa), admirons le Palais Sponza, la cathédrale, le Palais recteur, la fontaine d'Onofrio et visitons le musée War Photo United, très intéressant et particulièrement émouvant. 

  

  

 

 

  

L’apéro à nouveau au café Buza. Nous passons des heures à regarder les hirondelles, boire des bières au citron et admirer le coucher de soleil.

 

Nous mangeons au restaurant et trouvons quand même que la vie est chère en Croatie…sur le ticket de caisse, il est noté 25% de taxe… voilà entre-autre l’explication.

Le bus est à 15 kunas (2.50 frs) et la bière est à 30 kunas (5 francs).

On cherche encore quelques petits cadeaux et on rentre…

 

 

BOSNIE-HERZEGOVINE

 

Ce matin, on emmène Geoffrey et Aurélien sur la route principale pour le Montenegro le temps de revenir sur nos pas pour la direction de Mostar… une heure de bouchon, puis nous passons la première douane et entrons en Bosnie, l’enclave de Neum, ressortant de Bosnie pour entrer à nouveau en Croatie.. pour repasser à nouveau une nouvelle frontière. Nous nous arrêtons en route pour admirer la dexterité des pilotes de canadair. Ce qui est impressionnant c’est de les voir si proches remplir leur réservoir dans la rivière en bord de route.  bref, nous n’arrivons qu’à 15h30 à Mostar…

 

 

Je tombe sous le charme de cette ville très « orientale »… de ses pavés, de ses petites boutiques… j’ai même négocié un tout vieux tapis et reçu une très belle bague de mon Indy… nous mangeons face au vieux pont totalement restauré, admirons la couleur si particulière de la rivière Neretva et partons découvrir la mosquée Koski Mehmed Pacha. 

 

 

Dès que l'on s'écarte un petit peu du vieux quartier ottoman, nous remarquons combien Mostar a souffert de la guerre (spécialement entre 1992 et 1995). Les destructions sont encore bien visibles et certaines maisons n'ont pas été rénovées. On voit nettement l'impact des balles et des bombes.

 

Nous revenons sur nos pas et admirons le village de Plocitelj (entre Caplinja et Mostar).

 

 

 

Direction les chutes de Kravica, un parking pour CC est proposé pour 5 euros la nuit, c’est parfait.

 

 

Les cascades de Kravica sont superbes. On peut nager… boire quelque chose et se bronzer tout autour. C’est un site majestueux !!!

 

Ensuite nous décidons de ne pas revenir sur nos pas comme prévu, mais de prendre la route plus tranquille jusqu’à Imoski pour descendre ensuite vers la mer et arriver près d’Omis.

 

 

CROATIE 

 

On trouve sans difficulté un endroit où se garer et où bronzer tout l’après-midi tranquilou… dodo, bouquins… dodo… faut bien rentrer reposés non ?

Apparemment on aurait essayé de nous  cambrioler cette nuit. Mais mon super-Indy veillait. Moi, je n’ai strictement rien entendu et rien vu ! Trois personnes se seraient approchées de près avec des lampes de poche. On dort à côté d’un terrain de foot, proche de la mer, les fenêtres toutes ouvertes pour avoir un peu d’air, seules les moustiquaires sont baissées. Le portable, l’appareil photo sur la table… faut dire que pendant trois semaines, nous n’avons pas du tout été dérangé ni inquiété… donc avec le temps… on est devenu un peu ollé-ollé…

 

Après un bon petit déjeuner, on a presque fini le gros pot de miel acheté en Macédoine… nous partons visiter Split. 

 

Nous trouvons un parking proche du port. Après avoir traversé un petit marché, nous pénétrons dans la vieille ville de Split par la porte de Bronze afin de nous perdre dans les petites ruelles du coeur historique. Nous traversons les Caves de Dioclétien, le Péristyle, le Temple de Jupiter, admirons les palais, les églises pour finalement ressortir par la Porte de Fer.

 

Waow…  c’est un autre coup-de-foudre.

 

 

 

Et le reste de l’après-midi nous la passons à bronzer sur une petite plage près de Trogir, au début déserte, et au fil de l’après-midi noire de monde. Des familles croates venues se rafraichir après le travail… il y a un petit bar. Nous décidons de rester, les autres CC s’en vont pourtant. On lit, on mange, on savoure les derniers moments avant la reprise du boulot

 

On fait la grasse matinée ce matin, on part se baigner, je lis mon 7ème bouquin… l’histoire d’une famille qui part 18 mois de Paris jusqu’à Tombouctou avec un Camping car… rien d’exceptionnel, si ce n’est que l’histoire date de 1983… c'est incroyable d’imaginer qu’ils sont passés par Kaboul.

 

 

Nous, on continue la route… impact de balles sur les maisons, on voit dans les champs les trous que les bombes ont laissé. Les maisons sont abandonnées, mais le paysage est très beau. La température se rafraichit, car nous sommes sur un plateau à 700 mètres d’altitude… ca fait presque du bien.

 

 

Nous trouvons une place près de l’entrée du Parc de Plivitce. Il s'agit de l'un des sites les plus visités en Croatie. Ce parc abrite 16 grands lacs, reliés entre-eux par des cascades et des petites rivières. 

 

 

Ce matin, on fait sonner le réveil très tôt… petit déjeuner rapide et hop on fonce avant l’arrivée des cars touristiques. Ils annoncent 5000 visiteurs par jour.

 

Il y a plusieurs propositions de ballades. On choisit la randonnée 3-4 heures. Nous prenons un premier bateau, puis un deuxième qui nous emmène au fond du parc et après il y a qu’à s’extasier… 

 

 

Voilà, c’était notre dernière découverte.. on rentre en Suisse avec des souvenirs pleins la tête, les yeux, le ventre et sur le popotin…

 

***

 

 

Résumé

 

On a passé 18 frontières (12 particulièrement où il a fallu montrer nos pièces d’identité, faire visiter le camping car et obtenu des tampons dans le passeport !!!).

 

On a traversé et découvert 11 pays (dont 8 nouveaux pour nous).

 

Il a fallu changer 5 monnaies  différentes : le Mark en Bosnie, Le Lek en Albanie, le Dinar en Serbie, le Kuna en Croatie et le Denar en Macédoine.

En Grèce, en Italie, en Slovénie au Kosovo et au Monténégro : Euros

 

Nous avons fait 4835 kilomètres (2600 km sur des autoroutes : représentant notre trajet pour l’aller et le retour non stop) et 2235 km sur des nationales.

 

 

Au niveau de l’essence, le pays le moins cher est la Macédoine (1.27 CHF le litre), la Bosnie (1.47 CHF), la Croatie et le Monténégro (1.51 CHF), la Serbie (1.52 CHF), la Slovénie (1.59 CHF), l’Albanie (1.60 CHF)… puis la Suisse (1.84 CHF), la Grèce (1.88 CHF) et l’Italie (1.98 CHF).

 

Budget péage : 273,50 CHF

 

Nous n’avons dormi que 8 nuits en camping : camping de Monopoli 27 euros (Italie), camping de Santa Mavra, Lefkada 30 euros (Grèce), camping Meteore Vrachos 2 nuits 36 euros (Grèce), Camping Parc national Biogradska Gora 4 euros et Autocamp Jaz près de Budva 13,60 CHF (Monténégro), Camping Dubrovnik 2 nuits 117,60 CHF (Croatie) et camping cascade Kravica  5 euros (Bosnie)

  

 

 

 



28/08/2012
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