Histoire
L’histoire de la Hongrie
Les Celtes, les Thraces, les Pannons
Les Romains (-35 Av. J.C)
Les Huns (Attila) en 350 après J.C
Les Magyares en 600 après J.C.
Les Magyares regroupés en 7 tribus, leur chef Arpad (considéré par les Hongrois comme le 1er roi de Hongrie)
L’arrière petit-fils d’Arpad devient roi (a régné pendant 40 ans), roi sévère mais juste et bon. Il se débarrasse de ses ennemis en leur crevant les yeux et en leur versant du plomb dans les oreilles.
Les Mongols en 1241 se retirent après la mort de leur chef le Khan Ogodei
La dynastie des Arpad s’éteint, les princes d’Anjou prennent le pouvoir, soutenus par le Pape et Sigismond de Luxembourg devient le Roi de Hongrie.
Au XVe siècle, les Turcs sont repoussés et Matthias Corvin (corbeau comme emblème) devient Roi (un des plus brillants). Matthias s’entoure d’artistes, d’intellectuels. Son armée, l’armée noire (Fekete Sereg) est l’une des plus redoutée du Monde (> 20'000 mercenaires). Son épouse est italienne, il fait donc appel à des architectes italiens pour la construction d’un palais à Visegrad et fait agrandir le Château à Buda de style Renaissance, la Hongrie est après l’Italie le 2ème royaume où le style Renaissance fait surface en Europe. La bibliothèque que Mathias constitue est à l’époque l’une des plus importantes du monde (elle contient plus de 25'000 ouvrages). Il meurt en 1490 et le pays est à nouveau au chaos.
Révolte des paysans (écrasés d’impôts).
Menace des Turcs. En 1526, l’armée de Louis d’Anjou est anéantie par les troupes de Soliman le Magnifique.
- Les églises sont transformées en mosquées
- Bains publiques (eaux thermales)
- Café
Soliman le Magnifique
En 1686, les Hasbourg (avec l’appui du Pape) repoussent les Turcs hors de la Hongrie et c’est l’impératrice Marie-Thérèse et ensuite son fils Joseph II (empereur) qui réforment et relèvent la Hongrie économiquement. Malheureusement, ce dernier commet l’imprudence de vouloir imposer l’allemand comme langue nationale officielle.
Révolution.
Le comte Istvan Szechenyi investit toute sa fortune pour moderniser la Hongrie :
- 1er pont (le pont des Chaînes) est construit afin de relier Buda à Pest
- Bâteau à vapeur
- Réseau ferroviaire
Il se suicide en 1860 et est surnommé le plus grand des Hongrois.
Révolution.
Haynau, mandaté par Vienne (François-Joseph) pour combattre les Hongrois révoltés, obtient de rapides succès militaires par sa brutalité. Il fait ainsi fouetter toute femme ayant montrée quelques sympathies à l'égard des révolutionnaires. Il met en place des cours martiales jugeant officiers et fonctionnaires révolutionnaires. Treize généraux hongrois sont ainsi fusillés à Arad. Depuis, le 6 octobre est une journée de deuil en Hongrie : on commémore les martyres d’Arad. Lors de l’exécution, le Général Haynau trinque une bière avec ses officiers d’où la tradition de ne jamais trinquer à la bière. En 1867, l’empereur François-Joseph, affaibli par une série de défaites, accepte de signer un compromis et les Hongrois forment leur propre gouvernement.
En 1867, Obuda, Pest et Buda sont réunis sous le nom de Budapest. La capitale compte 300'000 habitants et se développe de façon spectaculaire.
En 1883, le pays voit naître un parti antisémite (l’un des tout premier en Europe). Les différentes minorités qui vivent sur le sol hongrois sont conscientes du danger et revendiquent elles aussi leur droit à l’autonomie (Roumain, Slovaque, Serbe et Croate)…
La 1ère guerre mondiale éclate et laisse le pays en proie aux luttes entre minorités.
2ème guerre mondiale : à la fin de la guerre, les soviétiques prennent le soin de placer des communistes à tous les postes clés. Cependant, en 1953, Imre Nagy devient président du conseil partisan d’un socialisme à visage humain et tente de mettre en place un nombre important de réforme en 1955. Les « durs » du parti reprennent le pouvoir et empêche la libéralisation du régime d’aboutir.
En 1956, immense manifestation, la foule réclame la réaffectation de Nagy, la statue de Staline est déboulonnée et traînée à travers les rues de la ville. Tous les prisonniers politiques sont libérés. Nagy annonce dans son célèbre discours du 30 octobre la fin du système de parti unique. Mais, le 4 novembre, les chars de l’armée rouge pénètrent à Budapest et occupent peu à peu l’ensemble du pays. L’intervention et la répression font plus de 25'000 morts. Arrêté, Nagy sera jugé secrètement et exécuté en 1958.
Celui que les Russes place au pouvoir (Janos Kadar) n’est pas très populaire, pourtant cet « homme de Moscou » se révèlera un bon gestionnaire et entreprend à l’intérieur de son pays une série de réformes économiques. En 1968, le régime qu’il instaure est évoqué comme le plus libéral et le plus développé parmi les pays du bloc de l’est. Il occupera son poste durant 30 ans.
Les années 80 : la marche vers la démocratie s’accélère. Le système de parti unique s’écroule dans une atmosphère pacifique en automne 1989. L’une des premières décisions de Karoly Grosz est de réhabiliter Imre Nagy en organisant des funérailles nationales, 31 ans après son exécution.
La République populaire de Hongrie devient officiellement la République Hongroise.
Petit pays courageux…
et premier parmi de ceux du bloc socialiste à avoir osé braver Moscou…
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